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APPRIVOISER LES

​ACOUPHENES


​AVEC LA SOPHROLOGIE

En tant qu’infirmière, j’ai été formé en ORL et aux différents traitements des acouphènes.

En France, on évalue à près de 16 millions le nombre de personnes souffrant d’acouphènes, soit une personne sur quatre, selon un sondage réalisé lors de la journée de l’audition de 2014. Avec l’hyperacousie, les acouphènes sont des symptômes de plus en plus fréquents dans les consultations ORL et concernent toutes les tranches d’âge.
Lorsque votre médecin ou votre ORL constate qu’il n’y a pas de cause physiologique à vos acouphènes, la sophrologie prend le relais.
 
Qu’est-ce qu’un acouphène ?
L’acouphène est un bruit « parasite » perçu en-dehors de toute stimulation sonore externe. Ce bruit est entre 3 et 5 décibels au-dessus du seuil auditif. Ce n’est même pas le bruit d’un chuchotement. Ce bruit est décrit comme un bourdonnement, un sifflement ou un tintement par exemple. Il peut être entendu d’un seul côté ou des deux, par intermittence ou en continu.
L’acouphène peut être précédé et accompagné d’hyperacousie, qui est une hypersensibilité auditive aux bruits de l’environnement ressentis comme gênants, agressifs ou même parfois douloureux.
 
Traitements de l’acouphène selon la cause
1/ Lorsqu’il y a une explication organique (9 fois / 10) : Il convient alors en tout premier lieu de traiter la cause de l’acouphène quand cela est possible : extraction d’un bouchon de cérumen, mise en place d’une prothèse d’osselet, extraction ou destruction d’un neurinome.
Il convient aussi de traiter les troubles associés : médication visant à contrôler l’hypertension ou à contrôler le trouble métabolique ou hormonal, à traiter la dépression.
 
2/Lorsqu’il y a une mauvaise audition : comme notre cerveau mesure par évaluation, un acouphène va paraître toujours plus fort dans le silence que dans le bruit. Autrement dit, si vous avez une perte auditive, votre silence est augmenté, puisqu’il y a beaucoup plus de bruits que vous n’entendez pas. Donc, l’idée c’est qu’en remontant notre seuil auditif, en remettant un environnement plus sonore, l’acouphène va être perçu plus bas. Pour cela, il faut évidemment que l’appareillage soit bien fait : on ne met pas un intra dans l’oreille alors qu’il faudrait un contour…
 
3/Pour les personnes qui entendent bien, sans appareillage, je conseille :
-une « thérapie par le bruit » : il s’agit de se servir des bruits pour amoindrir l’acouphène, pour le noyer un peu dans l’environnement, pour qu’il soit un peu plus atténué (car dans le silence, l’acouphène augmente) : en particulier l’enregistrement d’un bruit d’eau pour s’endormir, comme le bruit des vagues (sans les mouettes !). Il faut régler ce son  au-dessous de l’acouphène. Au fil du temps, seul le différentiel de l’acouphène va être perçu. On peut également ajouter la présence d’une petite fontaine d’eau dans la pièce (sans que le moteur ne s’entende plus que le bruit de l’eau !). Le bruit doit être monocorde, émotionnellement neutre (= pas de musique). Il est nécessaire de bien choisir le bruit idéal pour s’endormir.
-pratiquer la Sophrologie, évidemment !
 
L’apport de la Sophrologie en cas d’acouphènes
L'acouphène est un message envoyé par les neurones que le cerveau identifie comme un son. La sophrologie instaure un circuit de filtrage pour empêcher son arrivée jusqu'à la conscience en accédant à un état de relaxation qui agit directement sur le système nerveux. En intervenant sur votre anxiété, vous arrivez peu à peu à faire baisser l'intensité de l'acouphène. Vous apprenez à vous détourner de la perception des bruits parasites, à les mettre de côté tout simplement. Vous les entendez, mais vous vous habituez à leur présence, comme tous les autres bruits qui vous entourent. L’acouphène est ainsi intégré parmi les autres sons. Peu à peu, le stress et l'anxiété cèdent la place à un mieux-être et vous pouvez reprendre une vie normale.
L’objectif que l’on se fixe avec la Sophrologie est que la personne qui en souffre nous dise :
- « Lorsque je me détends, je n’y pense plus. »
- « Si je m’arrête dans le silence et que je cherche l’acouphène, je le trouve, mais je l’ai oublié la plupart du temps, il ne me gêne plus. » L’évaluation que la personne fait de son acouphène, son pourcentage de gêne, va donc nettement diminuer.
- « Mon acouphène, je l’ai toujours, mais c’est un signal d’alarme. Quand il augmente, je sais qu’il y a quelque chose dans ma vie qui ne va pas.» L’acouphène n’est donc plus perçu comme un ennemi contre lequel il faudrait lutter, mais comme un indicateur.
 
La sophrologie va principalement agir sur 3 axes :
– la respiration pour rééquilibrer le système nerveux autonome ;
– la relaxation physique pour se réapproprier son corps différemment ;
– la visualisation pour développer une vision différente de soi-même et de sa vie.
 
1 – La respiration
La respiration est notre premier besoin vital et est donc LA fonction qui nous connecte véritablement à la Vie.
Une respiration consciente, tranquille et plutôt abdominale va aider le sujet acouphénique à calmer ses pensées souvent négatives en lien avec son symptôme ce qui est déjà une première étape fondamentale.
Mais il y a plus ! Agir sur la respiration va permettre de rééquilibrer le système nerveux autonome (SNA), parce que la fonction respiratoire est en lien direct avec ce système neveux. Pour schématiser, le SNA est composé de deux branches distinctes :
– la branche ortho-sympathique qui nous permet d’être en état de veille active.
– la branche para-sympathique qui elle nous permet d’être en état de repos, de calme, voire de sommeil.
Dans l’idéal, nous avons besoin que les deux branches du SNA fonctionnent de manière fluide et harmonieuse car nous avons alternativement besoin d’être en état de veille ou de tension et en état de calme puis de sommeil.
La respiration étant la seule fonction involontaire du corps que l’on peut contrôler, on comprend alors que grâce à certains exercices respiratoires, il nous devient possible d’agir sur notre système nerveux central et donc d’avoir un effet sur notre manière de réagir aux situations stressantes.
Concrètement : à l’inspiration, c’est la branche ortho-sympathique qui intervient (tension), à l’expiration, c’est la branche parasympathique qui prend le relais (relâchement).
Or, une personne souffrant d’acouphène aura particulièrement besoin de faire « redescendre » son ortho-sympathique sur-sollicité, au profit du para-sympathique qui va devoir être stimulé.
Ainsi, il conviendra de pratiquer des exercices d’équilibrage inspire-expire mais aussi d’allongement de l’expire pour aider la branche para-sympathique à reprendre le dessus.
 
2 – La relaxation physique

Apprendre à se relaxer, à installer le calme et la détente en soi va être un autre moyen utilisé par la sophrologie pour aider le patient souffrant d’acouphène. En effet, peu à peu, le sujet va réaliser qu’il détient une compétence qu’il ignorait : celle de détendre son corps, ce qui va lui redonner une forme de maîtrise sur lui-même, maîtrise qu’il avait eu tendance à perdre, envahit par ces bruits parasites.
En outre, l’état de relaxation, va permettre de réduire peu à peu la fatigue souvent accumulée par les sujets acouphéniques. Il est admis que 20 minutes de relaxation valent environ 2 heures de sommeil. L’état de relaxation va aussi permettre un rééquilibrage des hémisphères droit et gauche du cerveau avec là encore un effet positif sur le système émotionnel.
Enfin, la pratique de la relaxation, associée à un travail sur les sens, va aider à percevoir et ressentir le corps d’une manière différente et plus seulement comme une source de souffrance à travers le symptôme des acouphènes.
 
3 – La projection positive
C’est le troisième axe d’action de la sophrologie qui va aider le patient acouphénique à briser la boucle infernale dans laquelle il est enfermé.
En cas d’acouphènes, un certain nombre de situations deviennent presque insupportables : les ambiances un peu trop bruyantes, les réunions familiales ou amicales….
Pour résumer, les patients acouphéniques vont avoir tendance à s’enfermer peu à peu dans la solitude mettant en place des stratégies d’évitement pensant ainsi souffrir le moins possible.
L’objectif va donc être de progressivement permettre à la personne concernée de s’habituer à nouveau aux bruits ambiants.
Ainsi, grâce à la sophrologie, la patient apprendra peu à peu à redevenir acteur de sa vie, à mieux gérer ses émotions pour parvenir à mettre ces bruits parasites à distance et ainsi reprendre une vie normale.
 
Un travail d'une dizaine de séances est souvent nécessaire pour arriver à traiter les acouphènes et l’hyperacousie. 
 
Tout sur l’acouphène pour bien comprendre le rôle émotionnel :

1/Deux grands types d’acouphènes

-Dans de rares cas les acouphènes peuvent être objectifs, c’est-à-dire liés à un bruit réel et mesurable, créé par une anomalie dans la région de l’oreille interne. Il peut s’agir d’une malformation vasculaire ou d’une lésion de la cochlée. Une intervention chirurgicale peut souvent résoudre le problème.

-Mais dans 95% des cas, il s’agit d’acouphènes
subjectifs, c’est-à-dire perçus sans qu’il y ait de stimulus extérieur correspondant. Ces « sons fantômes » n’ont de réalité que dans le conduit auditif des personnes qui les perçoivent.

Plusieurs facteurs expliquent l’apparition de ces acouphènessubjectifs:
-u
n traumatisme acoustique
-une atteinte due au vieillissement de l’oreille qui va s’accompagner d’une surdité
-un corps étranger dans le conduit auditif
-un bouchon de cérumen dans le conduit auditif externe
-l’otite moyenne chronique
-un neurinome de l’acoustique (une tumeur bénigne du conduit auditif)
-l’otospongiose (maladie des tissus osseux de l’oreille interne)
-les maladies cardiovasculaires comme l’hypertension
-les maladies de décompression
-les maladies rénales et métaboliques comme le diabète et les troubles hormonaux
-la maladie de Ménière (maladie de l’oreille interne d’origine inconnue)
-les troubles fonctionnels de l’articulation temporo-mandibulaire ou de la colonne cervicale
-le stress : l’acouphène est arrivé pendant une période de pression professionnelle, familiale…

Les acouphènes subjectifs pourraient être dus à des lésions des cellules ciliées, les cellules de la cochlée qui perçoivent les vibrations sonores. En ondulant sous l’effet des vibrations, les cils transmettent un signal au nerf auditif. En cas d’acouphènes, les cils bougeraient malgré l’absence de son et transmettraient ainsi un signal erroné et permanent au nerf auditif. L’anomalie pourrait également se situer à l’intérieur de la synapse entre les cellules ciliées et les fibres nerveuses du nerf auditif.  

 
2/Les conséquences de l’acouphène
Seulement 25% des personnes sont gênées par l’acouphène. Dans ce cas, l’acouphène est très envahissant, c’est une souffrance énorme que l’on subit, et on a l’impression qu’il prend de plus en plus de place, car la plupart du temps, l’acouphène est permanent. Et à cause de cet envahissement, il y a un problème d’identité, parce qu’au bout d’un moment, la personne s’identifie « comme acouphène », elle ne parle que de son acouphène, elle ne pense plus qu’à ça.
Au départ, l’acouphène est un symptôme physique : c’est un bruit ! Ensuite, il va y avoir des émotions qui vont rentrer en jeu : la colère par rapport au « conflit de territoire » (=on ne pense plus qu’à ça !), la peur que ce soit le signe d’une maladie plus grave, en particulier le neurinome de l’acoustique. Puis, vient le sentiment d’impuissance de ne pas être arrivé à gérer l’acouphène, on se sent dépassé. A ce sentiment s’ajoute une notion de solitude, parce que l’acouphène ne se voit pas, et que même pour l’entourage très proche, c’est très difficile à expliquer parce que les autres ne l’entendent pas. De plus, pour les proches,  la personne souffrant d’acouphène paraît physiquement en bonne santé bien sûr, puisque c’est intérieur, et puis ce n’est pas non plus une maladie, mais un symptôme de dysfonctionnement (un peu comme une céphalée). Il y a donc un sentiment d’incompréhension. Cette intrusion permanente handicape la vie quotidienne et affecte la qualité de vie : trouble du sommeil, de la concentration, anxiété pouvant aboutir à un état dépressif. Le futur est alors anticipé de façon négative.
 
Il y a donc beaucoup de points communs entre la douleur et l’acouphène, en particulier cette atteinte multifocale : à la fois le symptôme physique de la douleur, mais aussi des émotions, sentiment d’injustice, de colère… On n’arrive plus à se dire qu’on est une personne atteinte de douleurs, mais nous sommes la douleur. Cela devient un symptôme chronique.
 
3/Comment agir lorsqu’un acouphène apparaît ?
Lorsqu’elles sont victimes d’acouphènes, beaucoup de personnes ont tendance à chercher des explications dramatiques à l’existence de ce bruit ; elles craignent souvent une attaque, une tumeur cérébrale, des désordres mentaux ou bien de devenir sourdes. Fort heureusement, l’acouphène indique très rarement un désordre grave. Cependant, lorsqu’un acouphène apparaît il est important de consulter rapidement son médecin traitant qui, après quelques examens, orientera rapidement vers un ORL pour un contrôle sérieux de l’audition et quelques investigations permettant d’éliminer les très rares causes d’acouphènes graves et celles, peu nombreuses, relevant de la chirurgie. Cette démarche aura aussi pour conséquence importante de rassurer le sujet sur le caractère bénin de son acouphène, condition essentielle pour que le retentissement de ce dernier sur sa vie quotidienne soit minimisé.
 
4/Habituation à l’acouphène
Des études sérieuses ont montré que bien qu’ils puissent au début provoquer une détresse certaine, les effets de l’acouphène tendent à diminuer avec le temps. C’est ce qu’on appelle un processus d’habituation. Selon les sujets, leur état d’anxiété et de stress et la cause d’origine des acouphènes, ce processus peut prendre plus ou moins longtemps, de 18 mois à 2 ans. Mais, progressivement, le sujet apprendra à mettre à distance cette perception parasite, à l’ignorer, comme il ignore spontanément la plupart des stimuli internes ou de notre environnement qui, à chaque instant, arrivent à notre cerveau, et qui, sans pertinence avec la situation présente, restent au niveau inconscient. Pensez par exemple aux personnes habitant près d’une gare qui sont capables de détecter le faible gémissement de leur bébé dans la pièce voisine, mais ne sont cependant pas dérangées par le bruit important des trains !
 
5/Auditif et émotionnel : deux systèmes étroitement liés
Tous les sons provenant de l’extérieur ou de l’intérieur du corps sont détectés et traités par les centres auditifs, puis perçus et évalués par le cerveau. Ainsi, un signal sonore non répertorié dans la « base de données » cérébrale est un signal d’alerte pouvant indiquer un danger éventuel.
Alors, quand un acouphène apparaît, il va en premier lieu générer un questionnement au niveau du cerveau : « Quel est ce bruit ? »

A partir de là, 
deux options :
- 
L’individu concerné est de nature plutôt optimiste, parvient généralement assez bien à gérer les situations nouvelles (donc stressantes). Son cerveau répondra alors à la question par une réponse du type : « Ce n’est rien, ça va passer ». Et c’est effectivement ce qu’il va se passer : le bruit va finir par disparaître car la personne n’y prêtera du coup plus aucune attention.
- 
L’individu concerné est au contraire une personne qui a tendance à facilement s’inquiéter, qui a généralement du mal à « apprivoiser » le stress ou tout simplement qui traverse à ce moment-là une période de vie plus difficile. Son cerveau va alors donner une réponse du type : « Quel est ce  bruit ? Va-t-il persister ? Est-ce le signe d’une maladie grave ? etc…..C’est évidemment dans cette seconde hypothèse qu’un cercle infernal va se mettre en place puisque plus les émotions négatives vont être importantes, plus le système nerveux va être stimulé et plus l’intensité de l’acouphène va augmenter.
Le sujet va donc finir par être obsédé par ce bruit dont il ne pourra pas se détacher et sera bientôt envahi par l’angoisse et le stress qui ne viendront que renforcer le phénomène, et ainsi de suite.

L’acouphène va alors se mémoriser dans 2 parties du cerveau :
-dans le cortex auditif, qui est la partie qui gère l’audition ;
-et dans le système limbique, qui est la partie qui gère nos apprentissages et nos émotions. Donc, plus un acouphène est jugé désagréable, plus il va être renforcé et mémorisé, et parfois même perturbé le système nerveux autonome qui contrôle les fonctions respiratoire, digestive et cardiovasculaire, occasionnant des crises de panique, des sueurs, des palpitations ou des malaises, en même temps que l’acouphène, ce qui le renforce d’autant plus…
 
6/Prévenir la réapparition des acouphènes en évitant
- 
l’exposition aux sons forts (tronçonneuse, perceuse, marteau-piqueur, coup de fusil, moto, concerts) en portant des protections (bouchons, casque) si nécessaire.
- le silence, en privilégiant l’écoute d’un bruit de fond à faible intensité (cela facilite l’habituation).
- de s’isoler : veiller à entretenir une bonne intégration sociale.
- la prise abusive d’alcool qui exacerbe souvent l’acouphène.
- la prise d’excitants présents dans le café, le thé, le coca-cola, si leur suppression de votre alimentation pendant un mois entraîne une amélioration. 

Alors apprenez à apprivoiser vos acouphènes avec la Sophrologie pour profiter à nouveau de la vie !

Cabinet de Sophrologie
8 rue André Rohane
PLAISANCE DU TOUCH
06 88 58 85 95

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